Restitution du projet
 


A notre retour, nous avons réalisé un dossier retraçant la préparation du projet, le séjour au Burkina Faso ainsi que nos impressions sur le Burkina. Ce dossier a été envoyé à tous nos partenaires afin qu'ils puissent voir à quoi a servi leur aide au projet.

De plus, nous avons organisé un diaporama où notamment tous les participants au projet étaient conviés. Il a été fait au centre socioculturel de Metz-Queuleu. Cette première projection du diaporama a déjà réuni plus de deux cents personnes. Nous y avons aussi chanté quelques chants africains, fait goûter des chenilles, du bissap..., nous avons partagé largement notre expérience de l'Afrique aux gens présents. Nombreux sont ceux qui nous ont affirmé que cette projection leur a provoqué des frisson, fait très chaud au cœur et une immense envie de partir. Mais n'est ce pas le but d'une restitution de projet ?

Mais celui ci réalisé le 13 novembre n'est que le premier d'une longue série. Le 4 décembre, une projection à la paroisse Notre Dame a été faite. Puis de nombreuses demandes : pour le Téléthon à Montois Flanville, pour nos trois unités ( louveteaux, scouts, pionniers ) à Queuleu, pour les pionniers de Saint Avold, pour une présentation d'aide humanitaire à l'Ecole Supérieure d'Agriculture de Purpan sans compter les nombreuses demandes personnelles.

 

Nous avons fait une cinquantaine d'agrandissements de photos qui seront exposés durant le mois d'avril et mai 1999 au péristyle de l'Hôtel de ville de Metz pour présenter le Burkina Faso ainsi que notre projet. Un article est paru dans le Républicain Lorrain à notre retour, en parallèle avec le projet Ethiopie de l'autre équipe compagnon pour retracer notre action.

 
Deux d'entre nous ont rejoint l' Association Karadié ( un de nos partenaires ) pour suivre ce projet ainsi que pour participer à la réalisation de ce projet. 

 
En ce qui concerne le fonctionnement de la maternité, il y a une matrone dans le village qui travaille dans les bâtiments. Des femmes y accouchent déjà et les vaccinations y sont faites. Pendant notre séjour nous avons rencontré le député de la province de Bougouriba. Ce dernier nous a affirmé les demandes faites à l'Etât pour la mise ne place d'infirmiers. Cependant, cette mise en route est lente par rapport à ce que nous connaissons en France. Avec une surface de plus de 100 mètres carrés ceci lui permet de devenir un plus tard un Centre de soins importants et non une simple maternité.

Nous continuons de suivre son évolution par les lettres de Mathias, et aussi celles de nos amis sur place. Cette évolution se fait en partenariat avec l'Association Karadié. Nous pouvons envoyer des lits là bas s'il le faut, car l'association en envoie d'autres. En ce qui concerne l'équipement de la maternité, il ne devrait pas y avoir de problèmes vu qu'il reste 13000 FF, différence entre la somme apportée et celle réellement dépensée. Ce reliquat s'explique par la non stabilité des prix au Burkina Faso et par leurs nécessaires négociations, par exemple, le prix du sac de ciment peut varier du simple au double en un mois. Ceci va permettre de couvrir les frais d'équipement ainsi que les premiers frais de fonctionnement.

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